Dictionnaire de la foudre
Découvrez un glossaire du jargon utiliser dans le milieu de la foudre pour mieux comprendre notre métier
Décharges électriques successives se développant dans le canal fortement ionisé
Armatures d’acier à l’intérieur d’une structure, considérées comme assurant une continuité électrique (NF C 17 102 : 2011)
Décharge électrique engendrée par la foudre qui provoque des dommages physiques à l’intérieur de la structure à protéger (NF C 17 102 : 2011)
La foudre en boule se présente le plus souvent sous forme d’une sphère lumineuse, d’une couleur jaune tirant sur l’orange, d’un diamètre de 15 à 20 cm (La foudre – Claude Gary – Ed. Dunod)
Barre utilisée pour connecter les composants naturels, conducteurs de terre, conducteurs de mise à la terre, écrans, blindages et conducteurs qui protègent les câbles de télécommunication ou autres au système de protection contre la foudre
Nuages pouvant atteindre plusieurs kilomètres de hauteur et renfermant des milliers de tonnes d’eau. Les cumulonimbus sont les nuages générateurs d’orages
Courant crête (Icrête) défini par une charge Q et une énergie spécifique W/R (NF C 17 102 : 2011)
Décharge électrique d’origine atmosphérique entre un nuage et la terre, consistant en un ou plusieurs arc(s) (NF C 17 102 : 2011)
partie du système de protection contre la foudre destinée à conduire le courant de foudre du PDA à la prise de terre (NF C 17 102 : 2011)
Onde transitoire se manifestant sous la forme de surtensions et/ou de surintensités causées par l’impulsion électromagnétique de la foudre (NF C 17 102 : 2011)
élément conducteur situé à l’extérieur de la structure, intégré aux parois ou situé à l’intérieur d’une structure, qui peut être utilisé pour compléter les conducteurs de descente du système de protection contre la foudre à dispositif d’amorçage (NF C 17 102 : 2011)
Le champ est l’espace dans lequel un corps électrisé est soumis à des forces (Larousse Encyclopédie).
Expérience dite du cerf-volant menée en 1792 par Benjamin Franklin qui permit de mettre en évidence la nature électrique du phénomène orageux.
Ensemble de conducteurs métalliques placés à intervalles réguliers (tous les 5 à 20m) sur une structure pour la protéger des effets directs de la foudre.
Egalement appelés « pierre de foudre », ce sont des blocs solides qui se forment par la vitrification de sols siliceux (La foudre – Claude Gary – Ed. Dunod)
Phénomène naturel d’effet couronne se manifestant au sommet des mâts des navires, appelé « feux de St Elme » par les marins des XV et XVIème siècles
Phénomène météorologique violent accompagné d’éclairs, de tonnerre, de fortes précipitations. On distingue les orages de convection (effet combiné de l’humidité et du réchauffement local) et les orages frontaux qui naissent de la rencontrent de masses d’air de températures et d’humidité différentes.
Partie d’un Système de Protection Foudre destinée à conduire et à dissiper le courant de foudre dans la terre (NF C 17 102 : 2011).
Système de capture classique de la foudre, en métal (préférentiellement en cuivre), de différentes hauteurs (plusieurs mètres pour des « pointes simples » à 30 ou 50cm pour des « pointes captrices » de cage maillée).
Lieu où un coup de foudre entre en contact avec la terre, une structure ou un système de protection contre la foudre (NF C 17 102 : 2011).
Dispositif inséré entre les conducteurs d’énergie électrique, de télécommunication, ou entre une antenne et le sol ou la masse pour protéger les personnes et les matériels contre les effets directs ou indirects de la foudre ou d’une autre surtension dangereuse.
Dispositif destiné à protéger les bâtiments des effets de la foudre.
La marque QUALIFOUDRE identifie les sociétés compétentes dans le domaine de la foudre. Il est attribué depuis 2004 aux fabricants, aux bureaux d’études, aux installateurs et aux vérificateurs d’installations de protection. (https://prestations.ineris.fr/fr/certification/protection-foudre-qualifoudre)
Mesure de la perte annuelle moyenne probable (personnes et biens) due à la foudre, par rapport à la valeur (personnes et biens) de l’objet à protéger. (NF C 17 102 : 2011)
Quotient de la tension U aux bornes d’une résistance idéale par le courant I qui la parcourt. (R = U/I, ce qui constitue l’expression de la loi d’Ohm.)
Transport d’énergie sous forme d’ondes générées par les décharges, induisant des surtensions dans les tronçons de lignes électriques / communication à proximité.
Valeur en mètre permettant de calculer la zone protégée par le paratonnerre. Cette valeur est déterminée par les normes selon la méthode des angles, le modèle électro-géométrique ou la méthode de la Sphère Fictive.
Tension dont la valeur dépasse la plus grande valeur assignée. Les surtensions transitoires ont 4 causes principales :
- La foudre
- Les surtensions industrielles ou de manoeuvre
- Les surtensions électrostatiques (ESD)
- Les impulsions électromagnétiques nucléaires (IEMN)
Structures contenant des matériaux explosifs solides ou des zones dangereuses (NF C 17 102 : 2011).
Système complet fondé sur un ou plusieurs paratonnerres à dispositif d’amorçage et tous les éléments nécessaires pour conduire la foudre vers la terre en toute sécurité afin de protéger une structure, un bâtiment ou une zone ouverte contre les impacts directs de la foudre.
Méthode de calcul du point d’impact de la foudre déterminé par l’objet qui se trouvera le premier à la distance D (rayon de la sphère fictive) du traceur ascendant.
Première phase d’un coup de foudre, le traceur est une pré-décharge peu lumineuse qui progresse (ascendant ou descendant).
Son produit par la foudre, dû à la violente dilatation de l’air au passage du courant.
Lorsque le courant de foudre s’écoule dans la terre, il diffuse autour du point d’impact. Du fait de la résistivité du sol, cette dispersion crée une différence de potentiel électrique entre deux points au sol, pouvant générer un courant de dérivation (tension de pas) dans le corps d’un être vivant (homme, animaux) qui toucherait avec ses pieds deux points distants au sol.
Semi-conducteur dont la résistance varie. Technologie majoritairement utilisée pour les parafoudres.
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Zone protégée par un système de protection contre la foudre (NF C 17 102 : 2011).